Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain ... (Pierre de Ronsard)

Ateliers de Constructions de Machines Agricoles Lefèvre, Leroy et Cie - 1908/1921

Gauchy, faubourg d' Isle, 2 à 6, route de Gauchy et chemin Clastrois, Usine de construction mécanique des Ateliers de Constructions de Machines Agricoles Lefèvre, Leroy et Cie

Historique
Datation(s) principale(s) : 1er quart 20e siècle
Datation(s) en années : 1908 ; 1921
Justification de la (des) datation(s) : daté par source
Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Lefèvre Taconnet et Fils (commanditaire) ; Ateliers de Constructions de Machines Agricoles Lefèvre Leroy et Compagnie (commanditaire)

Commentaire historique :
En 1908, la société Lefèvre, Taconnet et Fils édifie sur ce site une usine de construction mécanique dotée d'une fonderie de seconde fusion, spécialisée dans la fabrication de matériel agricole (râteaux, faneuses, semoirs, etc.). Dans ces ateliers, sont aussi effectuées les réparations de matériels agricoles de diverses marques, vendus par l'entreprise dans son établissement commercial de la rue Dachery, à Saint-Quentin. Cette société trouve son origine en 1855, rue Voltaire, lors de la création par Désiré Taconnet, d'un atelier de construction mécanique et d'une fonderie, transférés en 1879 rue des Faucons après un incendie, puis rue Dachery durant les années 1890, probablement sous la direction de Désiré Lefèvre-Taconnet.
Fondée en 1882, la société Lefèvre, Taconnet et Fils devient en 1913 les Ateliers de Constructions de Machines Agricoles Lefèvre, Leroy et Cie, dont Désiré Lefèvre et Georges Leroy sont les principaux associés. La même année, l'entreprise dépose la marque ALTA pour commercialiser sa production. Durant la Première Guerre mondiale, l'usine est vidée de ses équipements, les charpentes métalliques sont démontées et emportées par l'armée allemande. A partir de 1921, les ateliers sont restaurés et remis en activité, un logement est édifié, tandis que la société alors en commandite devient une société anonyme, administrée par Léon Champenois, constructeur de matériel agricole à Chamouilley (52). Des bâtiments annexes sont édifiés durant l'entre-deux-guerres. L'usine ferme en 1960. Les locaux sont repris au milieu des années 1960 par la société Saint-Quentin Motoculture. Une partie des ateliers est détruite à cette occasion (fonderie de 1908). Actuellement, le site est en grande partie désaffecté, bien que partiellement occupé par un commerce de matériaux de construction,
Les ateliers emploient une centaine d'ouvriers en 1914.
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire.
A l'entrée du site se dressent les anciens bureaux, la conciergerie et les anciennes écuries construites en 1908, bâtiments à étage en surcroît, en brique peinte et couverts d'un toit à longs pans en tuile mécanique. Le logement à étage carré des années 1920, accolé à la conciergerie, est construit en brique et couvert d'un toit à longs pans en ardoise. Sa façade antérieure est animée de bandeau en brique jaune, et pierre de taille en calcaire, matériau par ailleurs utilisé pour les impostes et les clefs des linteaux en anse de panier des baies. Les anciens ateliers sont constitués de halles en brique, sur poteaux métalliques à treillis, couvertes de charpentes métalliques triangulées. Les couvertures sont formées de toits à longs pans en tuile mécanique, brisés au sommet (arêtes rentrantes) et intialement vitrés apportant ainsi aux ateliers un jour zénithal. La plupart de ces surfaces vitrées ont été remplacées par des plaque de fibro-ciment. L'ensemble se compose d'une halle centrale (l'ancienne fonderie proprement dite), de deux plus petites halles collatérales, et une quatrième halle accolée côté ouest, à usage de magasin industriel. D'autres ateliers complètent le site, tous en métal et brique, partiellement dotés d'un jour zénithal, couvert en fibro-ciment et tuile mécanique.
État de conservation : établissement industriel désaffecté
D'après Inventaire du Patrimoine Culturel de Picardie  :
 http://inventaire.picardie.fr/docs/MERIMEEIA02002915.html?qid=

Nota : Désiré Joseph Alfred LEFÈVRE est né le mercredi 31 décembre 1862 à St Quentin (02100) - 2, rue d'Isle.Il est le fils légitime de Louis Joseph Alexandre Alphrède LEFÈVRE, employé de commerce puis négociant en instruments aratoires à St Quentin rue d'Achery et de Camille Joséphine Rosalie TACONET. Il décède le 27 avril 1933 à son domicile route de Chauny à Gauchy.



12/01/2012
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